
L’alchimie et ses lettres… A
A, première lettre de l’alphabet, dit aussi, abécédaire. Que l’on peut entendre ah… bé c’est d’air ! Mais quoi donc ? Peut-être notre voyage en lettre et ce qui est lié au A… Comme la Règle.
Une règle est à la fois faite de métriques et à la fois outil de mesure et de tracé. Que la ou les lignes soit horizontales, diagonales, ou verticales, elles sont parfaitement droite, et démontrent un alignement. Aussi une règle relie toujours un point A à un point B, et peut aussi relier un point A à un point Z. Le A tel une règle, relie. Cela à l’image d’une religion (du latin religere : relié à). Où le A se retrouve dans le Alef אּ hébraïque, bien que cette lettre ne se prononce pas, elle porte en elle-même, le propre d’une règle. Soit de poser le premier point A, le 1.
Il y a le 1 du début, du commencement, et donc du Créateur. Ce 1 tel ce Créateur porte en lui-même le Tout, car rien ne peut exister sans avoir été précédé d’un 1. Ce 1 se retrouve aussi dans le Alif ا arabe, où étant également symbole du Créateur, par laquelle lettre commence le nom Allah, il symbolise aussi l’axe. Et quoi de plus concret qu’un axe, une règle peut-elle offrir ? Le Alef et le Alif sont aussi analogiques du Alpha grec, qui est tout autant lié au chiffre 1. Et tout autant lié à un principe de début et de champion ou de leader, alouf en hébreu. Ces trois langues donnent à la première lettre une valeur pleine (écrite lettre par lettre, comme par exemple alef : alef, lamed, pé) qui égal le nombre 111.
111 est la représentation de toute trinité, où l’axe n’a aucune attache ni au haut, ni au bas, mais telle une règle ou un axe, les relie infiniment, et ce par trois fois. En hébreu, cette guématrie (symbolique numérologique) du 111 se retrouve dans l’expression « Ed’ad Hou Elokim » Dieu est Un.
Le A c’est aussi l’athanor alchimique. Le four, avec lequel un alchimiste opère la matière. Le four l’est au sens propre pour un alchimiste sur la voie sèche, la voie des minéraux, mais il l’est également au sens figuré pour un alchimiste sur la voie royale, la voie des prophètes ou des éveillés. Il est à l’image de notre cœur, stabilisateur et transmuteur d’énergie, de feu, avec lequel on peut dissoudre le souffre et le mercure, soit l’émotion et le mental. Où une fois dissous, le cœur transmutera cela, avec rondeur et profondeur, en sentiments et en Esprit…
Le cœur c’est votre Soleil, où tel un foyer à température adéquat, la vie peut éclore et être baignée de lumière propice à son épanouissement… Peut-être y a t-il là la plus claire manifestation de ce que l’on appel, l’amour…
Avec toute mon amitié… Julien C’
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