
Seulement deux jours déroulés et au combien de changements.
Bien que l’on s’était proposé la non-communication pour Vendredi soir avec Nalla, nous n’avons pu nous en empêcher. Toutefois je m’endormais sans l’avertir. De son côté, surprise, elle continuait d’envoyer des messages, sans savoir que je n’éteins pas la sonnerie de notification le soir… Ce qui passé une heure à dormir avec des ding dong retentissants, je me réveillais, inquiet et nous reprîmes l’échange. Bon, bien sûr, comme toujours ! Toutefois, il me fût clair que je ne me rendormirai pas. Sans est alors suivie une très longue nuit blanche, jusqu’aux environs de 22h00 le Samedi.
Lors de cette nuit, l’inspiration poétique me vint. J’y cédais. Cela a eu un effet du tonnerre car ça m’a poussé intérieurement à partager l’un des poèmes “tu as le droit” et cela publiquement. Ainsi après environ un an d’abandon de communication réseaux via les deux précédentes pages supprimées définitivement par Facebook, pour cause de signalement par des trolls ou des pirates, auxquels j’avais eu la maladresse de répondre, je relançais la visibilité.
La blague, dont nombres d’entre-vous à présent, que je remercie sincèrement par les mots de ce jour, est que je ne m’arrêtais pas à la diffusion d’un poème mais que je senti en moi, sans trop de réflexion, qu’il était approprié d’ouvrir officiellement la page “journal intime d’un handicapé béni, oui. Oui !”. Cette fois pas de marche arrière “possible”, quelque soit les retours public et les risques associés…
C’est donc de ces risques que j’ai envie de parler, d’où le titre du jour de ce chapitre “intelligence”.
De très nombreux points en découlent… Je choisis de m’essayer à les développer selon l’inspiration présente, soit qu’il ne peut s’y trouver factuellement un ordre de valeur organisé.
Comme dit, la transparence est le propre de ce concept/projet/audace. Ainsi, cette transparence me fait d’abord m’exprimer sur l’élan instinctif qui m’a amené a changé d’avis le 1er Juin concernant la rédaction/diffusion du journal, comme on essaie de plus en plus de le comprendre, il n’y a que les c.. qui ne changent pas d’avis, extensible en stratégies et en croyances. Puis de m’exprimer au sujet de ma relation avec Nalla. En premier lieu, il va de soi que l’on en a discuté dès le début, soit hier et aujourd’hui (8 et 9 Juin 2024). A ceci ressort pour moi un point capital qui est que, comme cela est constatable, je ne me refuse rien dans mon univers intime. Je ne renie pas mes rêves et mes sentiments comme mon défaut de projection dit aussi prévisionnisme, qui j’en conviens, en effraieraient plus d’une. Toutefois, ces mêmes défauts bien utilisés peuvent être perçus comme des qualités avec les bonnes personnes, ce qui jusque-là est le cas de Nalla. Néanmoins je suis conscient qu’en matière d’amour, de couple et de famille, il ne s’y trouve en amont aucune capacité comme aucun devoir d’obligation ! Bien que je ne vive pas à moitié et que j’ose ce que certains et certaines jugeraient impensable voire même défendu, comme dit, entre Réalité, chemin intime et personnel, seul l’avenir se connaît lui-même. Nous n’avons pour levier de conscientisation que le présent. Et pour celui-ci, j’admets pleinement et je l’accepte, que quelque-soit la beauté de cette relation, le rêve contenu ne s’y vivra peut-être jamais ! Je passerai alors d’amour en peine éphémères, et comme vous avez pu le lire le mois précédent, je ne manque pas de rêves de secours. Je ferai toutefois le choix, d’abandonner le rêve de famille, car je conçois tout à fait, et nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui peuvent valider l’idée de par ce journal, de ne pas être un homme qui apporte pleine confiance, équilibre et force à la perspective d’une parentalité. Non pas que je ne me sais pas fiable et que mon passé ne confirme pas cette fiabilité mais il va de soi et au combien avec cette folie de journal transparent, que je ne rassure pas et ne peux correspondre à un “modèle type” d’homme avec qui l’on se sent sécure pour avancer. Donc l’arrangement des rêves est assez simple. De l’argent, un permis, une moto, des voyages et des p’tits culs dans chaque ville du monde ! Lol et désolé à la fois… Mais il est nécessaire d’avoir foi en ses charmes, ses décences et ses libertés.
Ces points de recul intelligent portent le paradoxe de la perche de reconnaissance de mes talents d’écrivain, inspirés de ma Réalité, et ce qui peut se concevoir comme une bonne grosse balle dans le pied… Toutefois, visibilité ou non, ma Réalité “d’handicap” existe toujours officiellement dans mes relations amoureuses, celle-ci ne déborde généralement pas et n’a jamais, grâce à Dieu, emmenée un danger pour l’autre. Mais elle ne peut être pleinement gage de facilité…
Pour conclure, je me rends compte que dans les premiers feux de l’amour, on est censé s’offrir de l’aventure, purée… vla l’aventure que j’amène ! (🤣😅🤪😅🤣)
De là, l’autre et dernier point de recul intelligent, est par rapport à vous cher.es lecteurs et lectrices, qui m’ont découvert (mon univers “intime”), très exactement hier (le 8 Juin 2024) (pour certains et certaines cela va de soit).
Grâce à Nalla, je me suis vite “professionnalisé” en protégeant de mon mieux les protagonistes de mon expérience, non pas en inventant mais en transformant certains “éléments” (Nalla se trouve peut-être hors du continent, qui sait ? ), mais aussi j’en suis venu à publier un message de prévention. Car entre rejets, critiques, vindictes et cause professionnelle, par le concept de transparence de mon intimité manuscrite, le “danger” de choquer, de perturber, de remuer des choses, est présent. Mais il me semble que toute visibilité induit naturellement ces risques. Ce pourquoi tendre à une “reconnaissance” artistique, sous tend l’audace. Simplement l’audace de respecter ses besoins, ses visions, ses expériences, ses libertés en étant le plus fidèle à soi-même possible, est de mise ! Ce que j’ose alors simplement.
Il ne s’y trouve pas dans mes écrits un besoin de vengeance, le chemin de repentir, de pardon et d’apprentissage, a été plus que poussif et libéré dans mon parcours. Mais il s’y trouve, comme pour tout artiste selon moi, un élan naturel de revanche où, dans mon cas, 22 années de tabou total sur mon expérience dite schizophrénique, ne pouvait plus rester enfermée à double tour dans un jeu à vivre avec deux voire trois Réalités en une. Pour lesquels il m’a été imposé une forme d’irréprochabilité à devoir être et faire comme si de rien n’était, pour laquelle mes souffrances, mes difficultés, qui selon les cycles et leurs expériences, sont largement attribuables à la notion de handicap.
Ainsi depuis maintenant 76 jours, car j’ai fait le choix de ne diffuser les chapitres qu’un jour sur deux, et bien mon journal, mon passé, mon présent et mon futur, ne vivent plus seulement qu’au travers un classeur marron contenant une centaine de feuilles blanches à petits carreaux, mais vous sont exposés. À vous public ! Comme dirait Franck Dubosc. Ce pourquoi votre soutien, votre plaisir, votre respect, votre empathie, votre humilité, votre humanité, aussi bien pour moi-même que, je le souhaite à présent, pour les autres handicapés de la dite schizophrénie, leurs proches, les miens et le personnel médical, je vous remercie chaleureusement.
Je suis également pleinement ravi de certains échanges ouvrant à plus de compréhension et donc d’évolution.
Par contre, pour moi, nous sommes le 9 Juin, autant vous dire que j’ai encore une bonne dose de mystères et de surprises à vivre ! Puissent-ils advenir avec autant de bonheur que tout humain.e qui se respecte puisse s’en souhaiter !!!
Si cela n’est pas, je saurai vivre mes chagrins, mes râleries, mes larmes, mes prostrations, mes rejets de tout, peut-être même de la vie, mes déprimes “classiques”, comme tous bons sensibles capricieux que je suis, puis… Je redémarrerai !!! Le cœur aussi léger qu’un gosse qui ne se charge pas d’une mémoire pleine et saturée pour embrasser le nouveau jour !
Enfin, si la vie mais bien plutôt le vivant, venait à me faire un croche patte à intensité variable, disons-nous bien que mon chemin m’a plus que largement permis de savoir prendre la vie du bon côté. Être conscient de par un prisme “mystique” que sa vie à déjà été “répétée”, amène forcément une disposition où tout mal n’a plus que la valeur d’amener un bien. Prenons l’exemple, avec ce culot de la transparence assumée de choses que j’aime et que je projette, comme les titres de mes futurs livres édités d’une façon ou d’une autre. L’appropriation par un inconnu m’amènerait naturellement à devoir trouver un autre titre. Comme ceci est déjà répété, dans les “Cieux”, le titre officiel n’en sera que mieux ! Ce raisonnement vaut pour tout ! De la vindicte, au procès ou même à l’assassinat. (Bon un nouveau style de torture me ferait chier, mais bon, chacun son karma ! )
J’ai la chance depuis le nouvel an 2019 de m’être endormi en conscientisant et en ressentant pleinement que je pouvais mourir sur l’instant dans une paix totale. Ceci m’a offert que cette vérité est à l’œuvre à chaque instant depuis lors. Ceci, évidemment, ne me coupe pas de vivre honnêtement mon sens de la réalité, fait parfois de peines, de peurs, de chagrins, de doutes, de colères, d’ennuis, de frustrations, d’envies. Simplement une loupiote est depuis ce soir de 2019 continuellement allumée, elle se nomme paix avec la vie et donc avec la mort…
Je vous le propose et me le confirme, le bien-être et le sourire sont les armes les plus puissantes au monde !
Comme dit Dieu dans la trilogie “conversation avec Dieu” : quelque part, tu n’as rien à apprendre, tu n’as qu’à te rappeler (qui en Anglais contient aussi les mots se remembrer).