
L’alchimie et ses lettres… I
I. i tel l’unité. Unité car l’écriture du i occidental, renvoie au Alif arabe, à l’axe originel, à la règle, mais cette fois surmonté d’un point. Point source de Tout commencement comme de Tout retour. Point source de centre ? Point tel un état de fait (du latin itas : état, condition) du Un.
Soit l’unité, le i. D’ailleurs au centre du Un et du t’es (un-i-té)… Le i, c’est aussi le iota grec. Iota qui signifie neutre. Cette unité prévaut d’une neutralité à l’image de cette barre, cet axe, allant de en haut à en bas et de en bas à en haut, cela sans aucune attache et pour ce i, surmonté d’un point, ce point peut être vu comme la guématrie de iota le propose, par le 10. Soit un zéro, le neutre, le néant, qui a alors fait le tour de l’ascension cyclique des unités, de 1 à 9, pour venir parfaire le 1, soit l’unité.
Ce 10 toujours, nous renvoie au Youd hébraïque י qui propose que l’unité tient en une main, tel le hasard, le passé, le présent et le futur, comme un amour porté à « l’autre », à la vie au travers la matière… Par de là les quatre mondes, atsilouth (émanation), bariah (création), yetsirah (formation), assiah (action) et des quatre éléments (eau, air, terre, feu)…
10 tel le numéro symbolique d’un capitaine, d’un maître, où il est “dit ce” que la puissance en Soi porte au monde. Un état, un sentiment, une pensée, une parole, une action ? D’une conscience originelle tel un Esprit dont toutes formes sont une image. À Soi d’en faire une ressemblance…
Ce i, cette unité, engendre alors un j…
Avec toute mon amitié… Julien C’
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