J’ai enfin pu…
Le rationalisme veut que l’amour soit une idée à sécuriser.
Pourtant de lui je ne peux qu’exprimer, la poésie d’un vrai vécu, qu’aucune raison ne devrait croire mais dont les âmes ne peuvent douter.
De par ces mots, je te partage ce qu’il en est, lorsque parler juste d’amour devient surfait et que même un poème peut sembler court, pour imager ce qu’il en est…
D’une rencontre j’en souhaite un grain, de magie déposée, par un regard et un sourire, d’où jaillirait un ressenti, de telles couleurs dans mon être, que l’amour lui-même en rougirait.
L’instant de ce moment ouvrirait à une complicité, où nos lumières brodées sur nos blessures, se reflèteraient l’une en l’autre.
De cette rencontre pour témoigner ma vérité, ce n’est pas de mots que je te couvrirai mais d’un éclat de mon âme, qui ne pourrait jamais tromper.
Et si jamais de ce rêve en vie, te venait l’envie de me dire oui, le ressenti si bien donné ne vendrait rien d’une promesse.
Car de tout ce temps jusqu’à lui ou bien plutôt de tout ce temps jusqu’à toi, l’amour lui-même serait en vie.
Ainsi, bien que je t’aime voudrait tout dire, il n’aurait pour lui que le symbole d’une rose, certes merveilleuse et délicate mais dont le temps de floraison serait compté…
Si je te cueille en cet instant, où la beauté ne peut faner, comme un cadeau d’éternité qui dans nos yeux ne fait qu’aimer, c’est que dès ce moment nos mains ensembles, voudront s’étreindre à tout jamais.
Danser la perfection de par les faits, d’un soin commun que l’on se donne, dans nos chemins si balancés, entre cauchemar, rêve et réalité.
Ce que je suis, ce que je sens, je sais maintenant qu’ils te sont donnés.
Merci la vie m’a bien aimée, à présent je peux aussi bien vivre, que mourir en paix, d’avoir eu la chance de te rencontrer, dans cet instant où pour de vrai, j’ai enfin pu t’aimer…
Julien C’ l’âme ô êtoiles.