
06h11, sommeil au top !
J’ai mangé mon second steak haché de l’année avec des petites patates rissolées et herbes et épices plus une bonne tomate ! Ceci vers 17h00, c’était un régal ! À la suite, j’ai plongé dans le sommeil sans avoir le temps de dire ouf. Vers 23h00 Nalla m’a fait un coucou pour me partager sa joie d’avoir fini sa mission du jour. De courts échanges et me rendormais jusqu’à 05h22 !
J’ai en souvenir que je me sentais bien dans mes rêves, sans souvenir distincts de ceux-ci.
La journée commence donc très bien, j’y vois que toutes les actions de l’Ultime Challenge peuvent y être posées. C’est surtout la partie sportive qui pose son absence depuis le 3 juin mais comme dit hier, je peux commencer ce jour de manière soft avec les électrodes. Je vais donc découvrir cet appareil dont on nous vends les mérites depuis une paye de décennies dans les émissions de télé-achat. Lol. Voilà que j’y suis à mon tour.
Les oiseaux pépient, c’est assez beau au réveil. D’autant que j’ai dormi la fenêtre ouverte, je me croirais dans une canopée.
Qu’importe que le Soleil rayonne ou que le Ciel soit gris, le jour reste un précieux ami, infaillible.
Sinon, c’est avec le mot doute que j’ai ouvert ce chapitre… Cela car peu après le réveil je fus pris d’un doute concernant la diffusion publique du journal. Deux chapitres sont postés à présent mais connaissant la suite, la complexité de la pudeur me fit douter. Celle-ci renvoie forcément à l’impudeur et soulève des questions. En quoi mon aventure quotidienne peut susciter un intérêt pour des inconnus ? Comment vais-je être “reçu” lors de la transmission de certaines de mes épreuves ? Les gens verront-ils clairement, que bien que ça soit par les voies de l’invisible, j’ai passé ma vie dans la peau d’un violé et non dans celle d’un violeur aux gènes et à l’esprit fait d’une pathologie qui ne s’accorde pas avec l’amour des enfants et le respect de la vie ?
Est-ce que mes mots, mon parcours, mes idées, peuvent vraiment être utiles, être une plus value pour autrui, aussi bien les concernés que ceux et celles qui ignorent tout de ce monde là ? Comment réagiraient mes proches s’ils venaient à être au courant de ce que j’ai vécu en intime durant ces 22 dernières années ? Comment se passera pour moi la visibilité où il est possible que je puisse être reconnu par des inconnus qui connaîtraient alors une grosse partie de ma vie intime ?
Certes depuis le mois de Mai 2024. Mais l’idée de diffuser m’est venue également car ce mois-ci j’ai osé, par mes expériences et certains de mes déboires, la transmission, le dévoilement, l’aveu quelque part. Car il se lisait clairement dans ma plume.
Est-ce que ce journal rendu public peut devenir une force ou un frein pour mes écrits ? Est-ce que des personnes concernées par ladite schizophrénie y trouveront des appuis ou des clés ? Est-ce que les mondes religieux se positionneront vis-à-vis de mes contres lectures, retranscrites d’une manière qui peut être choquante pour eux ?
Je n’ai pas le but à blesser qui que ce soit mais il se trouve que je ne peux pas nier que toute diffusion publique d’idéologie, quel que soit leur ordre, induit de fait le risque de ne pas être compris, reçu, accepté. L’irréprochabilité dans un partage de soi-même et de ses idéaux est juste impossible. Je ne pourrais éviter d’en contrarier voire d’en blesser certains et certaines… Toutefois, je le redis, ça n’est pas le but. Je suis comme tout le monde, la réalité de ma pensée ne peut être perçue comme irréprochable par toutes et tous. Un journal intime à cette vocation de ne pas édulcorer, “travailler”, les idées et l’intériorité. Il est une transcription brut, simple, personnelle, des aléas d’un esprit qui regarde sa Réalité librement, sans imaginer un quelconque greffon d’un esprit tiers et absent.
Ce journal est ma bulle, il ne correspond pas à mes journées vécues du lever au coucher. Il offre la synthèse mais une partie de cette bulle est à présent devenue publique et à deux jours de diffusion, ce matin, je doutais. M’offrant le droit de la marche arrière, du respect, de la pudeur, de celle des inconnus, de mes proches, de mes récentes amours aussi. Nalla est une belle rencontre qui ne date que de deux semaines, je ne sais rien encore de la place concrète que l’on aura l’un et l’autre dans nos vies. Pourtant, bien que les mesures soient déjà posées entre-nous, elle a accès à l’intimité, dont son crush vit son aventure de vie mais ceci avec elle dedans ! Ça se discute oui. Mais la balle dans le pied relève du génie (Ironie) ! Joli cœur oui, mais auto-saboteur de compète… Après on s’est tous deux mis d’accord qu’une part de nous s’autorise à aimer simplement et qu’une autre a son propre chemin où le couple ne s’y trouve pas dans un futur proche. C’est ce que j’ai à accepter bien que comme dit, je joue avec mes sentiments et je ne me prive de rien. Ai-je seulement vraiment accès à sa propre part intime ? Bien sûr que non. Donc je reste cool et j’apprécie ce qui m’est offert. La vie peut être trop longue pour s’y formaliser et exiger quoi que ce soit en amour. Simplement aywa, yallah, inchallah !
Aussi je pose ces mots de doute après avoir conclu que finalement une partie de moi veut oser, veut prendre le risque de soit se faire péter les dents dans une chouma de compète, soit être bien accueilli et générant des fruits positifs pour mon prochain. C’est un risque, un doute, une impudeur assurément. Mais j’ose. Faut-il vraiment être con pour tout oser ? Ou juste assez pour oser seulement l’essentiel ? L’essentiel étant selon moi, de pouvoir rire ou s’attendrir un jour de ses vicissitudes avec les gens qu’on aime et qui nous aiment.
“Cet endroit est un rêve. Seul un dormeur le considère comme réel. Puis la mort arrive comme l’aube et vous vous réveillez en riant de ce que vous pensiez être du chagrin.” Rumi.
Particulier de savoir que j’ai plus d’un mois d’avance entre la diffusion et maintenant. Enfin…
La journée commence donc de manière équilibrée. Bon sommeil, réveil tôt, déjeuner-journal pendant environ deux heures. Le programme peut alors être simple. Une méditation de charge (vide-plein), électrodes pendant 20 minutes tout en m’activant à l’ange n°3. Celui-ci est tout neuf, j’ai bien les données mais j’ai à développer dans un premier temps, ensuite j’en extrait les messages et logiquement le 3ème jour je rédige le message final, ceci avec mise en page. Je peux aussi préparer les articles en brouillon pour le site. Site dont j’ai une légère retouche à faire.
Le mystère Albin Michel est toujours à l’œuvre… Réponse positive ou négative ? Et quand ? 1, 2, 3 mois ? Simple patience…
Hormis les carreaux et la poussière qui bien évidemment attendrons la Saint glinglin, la maison est nickel ! La petite touche de balai du jour et rien ne déborde, l’éponge sort automatiquement à la moindre tâche, pourvu que ça dure !
08h18, 3ème cawa avalé, ange n°3 à nous deux !
Ayant bossé jusqu’à 14h18 et enchaîné avec 03h30 de conversation téléphonique avec Nalla, l’idée de l’électrostimulation s’est carrément envolé jusqu’à maintenant. Sauf que maintenant, je pleure… Du moins je sens les larmes intérieures couler à flot son tragique.
Deux choses tombent bien. Avoir parlé de viol et de pedosexualité avant la diffusion des écrits qui portent un viol à mon encontre, qui peut malheureusement être interprété d’une façon totalement erronée. Ce qui me ferait porter une charge que je ne peux imaginer à ce stade. En second, avoir parlé à une personne qui a les capacités d’écoute, de compréhension et de psychologie concernant les résultats ou tribus complexes d’avoir subi une perversion enfant. D’une je ne peux que la remercier grandement de m’avoir offert le droit de libérer ma parole mais bien aussi d’avoir insisté sur la nécessité d’être accompagné par un.e professionnel.le. Trauma de perversion dans l’enfance et un abus sexuel durant toute sa vie, 22 ans durant, oblige. Ceci joint aux ombres de haines et de peurs qui planaient chez mes plus proches voisins, légitimerait la part plus psychiatrique que la part dite “mystique” faite d’un “concept” de sorcellerie et d’entités existentielles… Il va de soi que formaliser, trancher, entre la véracité de l’un ou de l’autre me semble, après ce chemin de guerre intérieure au nom de l’amour et du divin, menée depuis mes 17 ans passés, impossible ou au moins délicat.
Toutefois s’en est bien une bonne grosse tragédie à couleurs hautement variées ! Du crade au sublime…
Ce jour je conscientise pleinement ne plus pouvoir croire en un futur heureux en amour avec Nalla. D’abord pour une raison tout à fait cartésienne propre à son chemin que je respecte et accepte entièrement. Ensuite parce que la transparence sur mon putaing de monde parallèle comme j’ai choisi de le nommer, ne peut que rendre la projection d’un couple avec moi, au minimum complexe voire même trop complexe… Ce qui m’informe grâce à la parole libérée que cette volonté de m’exposer induit potentiellement une méfiance et un rejet de la part de tous parents qui aiment dignement les enfants et qui n’ont pas été concernés par la perversion et l’amalgame entre désir et amour. Je peux, et je le fais, affirmer que de par mon choix, à mes 17 ans et demi de me battre en servant l’amour et le Divin, en apprenant d’eux, en m’éduquant sur ce qu’ils.elles peuvent en être, en ouvrant mes regards, mon cœur et mon esprit à les trouver coûte que coûte, grâce aux vivants que j’ai pu côtoyer le long du chemin, je ne fais pas cet amalgame. Les enfants ainsi que leurs parents qui m’ont connus et sincèrement aimés peuvent en témoigner. Ainsi, j’ai bien eu un accompagnement par un professionnel clinicien durant un an. Il a le mérite de m’avoir mis du “plomb” dans mes peurs et mes culpabilités. Un pervers bande de désir, un pervers n’en parle pas, un pervers n’en n’a pas honte, un pervers ne culpabilise pas et ceci encore moins s’il n’a seulement connu la peau du violé. Ce qui est mon cas, grâce à Dieu.
Je continuerai de prendre soin, de protéger.
La publication des chapitres passés et celui-ci vont très potentiellement m’ouvrir à une responsabilité que très peu d’homme, non accompagnés et non cultivés sur le sujet, peuvent assumer.
Les regards d’enfance me jugeaient con, bête, idiot. J’ai bien peur de ne pas pouvoir m’en dédouaner par le culot de continuer la publication. Connerie ? Courage ? Génie ? Rôle ? Devoir ? Folie ? Mon petit doigt me dit que j’en saurai la couleur bien avant d’avoir posté ce chapitre ci…
Aussi en prévention différée, bienvenue humain, humaine. Puisses-tu me rencontrer avec humanité et intelligence. Car je suis à cet instant totalement seul avec moi-même, tout proche d’un avenir potentiellement chahuté…
Je termine ce chapitre avec d’une part un immense Merci à Nalla mais surtout un grand bravo d’être telle qu’elle est. Nous sommes une relation qui restera sûrement épistolaire mais au combien pour moi elle m’est salvatrice. Quand bien même ce secours m’ouvre à une liberté pour laquelle je ne sais quelle opposition dit aussi danger, j’aurai à affronter à présent.
Je te remercie aussi d’avoir reconnue ma merveille, je ne pourrai trouver les mots pour célébrer et honorer la tienne. (J’aurais bien aimé je t’aime.. suivi d’un moi aussi ! 🤣😝🥰😝🤣)
Car je sais mes vérités et je les assumes !
La plus importante à ce stade du récit et de ma vie, racine d’une longue guerre au nom de l’amour et du divin, est que l’on me viol comme si j’étais un violeur alors que je suis uniquement un violé, point. Juste un gamin pris dans un courroux de procès diffamatoires avec sanction quelque soit la plaidoirie et où certains humains n’ont pu avoir la décence après avoir lu mes écrits autobiographique non diffusables (car premier jet catharsistique), de m’accompagner dans mon combat. Famille et corps médical ne m’ont proposé que deux choses “prenez votre cachet et poser des actes”. Pour la psychologie ou même la spiritualité de votre Réalité, jusqu’à concrétiser des guérisons spontanées avec l’amour de dieu et réalisé des ouvrages compétents, “débrouillez-vous”.
“Je n’aiderai jamais autrui en laissant s’échapper mes “lumières” à l’invisible. Je n’ai de pouvoir qu’en posant des mots sur le papier. Et cela ne peut se faire autrement qu’avec beauté et dangerosité…”
“Ce n’est pas pour rien qu’il est sage de ne pas faire des choses, des affaires personnelles. Car il s’y trouve un affect. Là où il y a un affect nous sommes affectés et il n’y a plus de liberté de penser. Libre car détachée.”