Time, it’s time and to to bi do bi do😆. Bref, il est time. J’ai passé l’après-midi à préparer les illustrations des chapitres déjà écrits du “journal intime d’un handicapé béni, oui. Oui !”. En gros j’ai bien bossé. Il y a 3-4 jours de ça j’ai écrit 3 chapitre de “disgrâces en connaissances”, je suis assez fier de moi, d’autant qu’il ne m’en reste alors plus que 3 sur 13 à écrire, puis la conclusion.
Je tangue avec mes 4 perspectives probables pour le futur amoureux.
- Marion réapparaît, le charme renaît, le rêve revit.
- Je deviens riche et m’ouvre au monde et à l’inconnue sans espoir d’un grand amour.
- Albin Michel me signe et m’offre une carrière d’auteur avec un réseau et des rencontres professionnelles où une femme m’y est destinée.
- Je rencontre via une appli quelqu’un de sympa qui mettrait un pansement sur mon isolement, ma solitude, mon abandon du modèle de couple classique et dépendant d’un grand amour.
Une fois cela posé, l’évidence me vint qu’à ce stade rien de ces 4 perspectives n’est à ma portée et aucune réponse n’est accessible. Être en paix revient à présent à faire le choix de l’action. Les fameuses 10 tâches de l’Ultime Challenge. C’est assez simple, l’action peut me permettre d’oublier le besoin de niveau 1, la communication, le besoin de niveau 2, la proximité et le besoin racine de bonheur amoureux. Certes reprendre Lundi 29 me donne 5 jours de préparation et c’est court mais quoi d’autre ? Jouer de mon cœur en jonglant avec douleur, peur, conscience et paix ? Ça n’est plus utile. Ça fait un mois maintenant que suite à un violent choc, ma première parole fût : avancer, j’avance. Il est donc temps d’avancer.
Le chemin est encore sacrément long avant le dernier voyage, je ne vais tout de même pas le passer telle une fleur, sustenter de sa vie, du jour, de quelques visites et d’une présence qui bien que grâcieuses se différencie largement de part mes mains et mes jambes. En plus ça n’est pas comme si je n’avais pas vu venir l’Ultime Challenge au mois de Mai. Oui le hasard et le bonheur amoureux ont été plus puissants sauf qu’ils n’en reste rien si ce n’est des textes et au combien de mystères. Mes actions choisies demandent du temps pour faire apparaître des résultats et ceux-ci n’existent que si je pose mes pas un jour à la fois.
Mes rêves sont toujours très beaux et accessibles, c’est juste qu’effectivement je ne pouvais imaginer qu’un jour je serai apte à dire adieu au grand amour… C’est chose faite. Cela ouvre à présent à rassembler les corps vers la physicalité des actes, tout ce qui est de l’ordre de la psychologie, de la spiritualité et leurs non-limitations, sont aboutis. Maintenant je n’ai plus qu’à dessiner les pourtours d’une vie avec des réalisations denses, concrètes, sans les grâces d’un amour qui sublimerait sa différence et son monde. Comme dirait Orelsan : simple, basique.
La grâce est comme la Lumière, partout et toujours présente, reste à y être attentif un temps et dans un autre temps être attentif aux réalités du corps, de la matière, de l’intellect, de l’action…
Ça aussi je ne m’imaginais pas me le dire un jour, en même temps Lundi n’est pas et le rêveur mégalo-romantique peut encore prendre les commandes, à voir ce Lundi… En attendant, miam-miam !!!