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Réveil vers 04h30, tellement doux que je suis resté lové jusqu’à ce que le réveil sonne à 05h00. Levé de bonne heure, de bonne humeur !
C’est le jour J, celui où Fati et moi nous rencontrons de visu. Entre l’entente et l’adéquation culturelle plus tous les points communs, la chance semble être de notre côté. L’impression que ma lettre à “Cupidon” à trouvé sa destinataire, tout semble y être, ne reste que la part des âmes. Auront-elles l’audace, le rêve et la destinée de s’offrir un supplément d’amour ? Quelque chose qui fait une “vraie” différence et qui me permettrai de ressentir vrai, vivant, intense.
M’étant réveillé tôt comme prévu, je peux à la fois m’offrir un bon petit dej d’environ 01h30, puis à la fois profiter de l’occasion comme un but, pour passer à l’action !
- Évier
- Plan de cuisine
- Poubelles
- Table de cuisine
- Toiles d’araignées
- Balai-balayette
- Tâches
- Linge
- Serpillère
Je conclurai l’activité en allumant un bâton d’encens, parfum jasmin. Une bonne douche à 08h44, un léger coup de ménage dans la voiture (touche de balayette et déchets), puis 09h00 go ! Peut-être la voiture vers 08h33 avant la douche ? Oui !
Le plan est parfait ! Il y a juste le pliage et rangement du linge, dont j’ai peur qu’il me prenne à lui tout seul au moins une heure, à voir…
Autrement tout est jouable ! Si ce n’est que la douche n’est pas débouchée… Ça va être zut si Fati en venait à avoir envie de prolonger les dites retrouvailles…
De mon côté, j’ai pu parler à Fati ouvertement que bien que j’ai connu plusieurs états amoureux, je n’ai jamais connu les fameux papillons dans le ventre. Quoi qu’il en soit, je nous souhaite, rien de moins qu’une touche de magie amoureuse, car en plus d’être jolie, elle est drôle, intelligente, cultivée, mature, tolérante et la liste de nos points communs est énorme. Après le point sur le deuil de Evannabelle pour lequel j’ai fréquemment depuis le réveil été bouleversé, cette fois en le concevant pleinement jusqu’à son décès. En apprenant en très peu de temps à l’accepter pour le reste de ma vie, je tiens viscéralement à ce que la chance de revivre un bonheur amoureux, comme avec Élise par exemple, me soit réoffert. Et bien sûr, il me semble, sous la “lecture” du hasard qui s’y est pris avec déjà un certain brio, que ça puisse être avec Fati !
Sur ce, il est 05h52, second café puis, l’action devrait “logiquement” pointer son nez !
Avec Fati, nous avons donc une adéquation relationnelle et culturelle. Elle est finalement, par chance, plus âgée que moi et a donc plus de maturité et de richesse avec la vie. Plus que tout je nous souhaite une touche d’intensité amoureuse car bien que je “sais” avoir des sentiments d’homme aimant, je ne veux plus m’arranger intérieurement en amour. Comme si aimer, je dirai calmement, joliment, joyeusement, loyalement avec générosité et intégrité, n’était pas le fondement d’une vraie relation amoureuse. Au-delà des ambitions, des moyens, des rires, des buts et des résultats, il se trouve en Soi, ce qui pour moi est le sens majeur de la vie sur Terre, la capacité de ressentir intensément. Alors oui, Evannabelle était mon élue, avec une réalité d’âme et d’amour, au-delà de tous concepts et imaginations. Mais la vie m’a aussi offert un grand amour avec Élise et bien sûr à présent, par sens de l’adéquation, de l’affinité, de la considération du “hasard” et bien sûr parce que de base et avec cette semaine d’échange avec Fati, elle me plaît. Alors je me souhaite ce qui ne peut être nommé autrement, qu’un cadeau amoureux. Pour alors se voir enfin chanceux.se de se savoir épanouis et intelligemment unis.
Il est 06h39, un encens fume, il est peut-être déjà l’heure d’agir mais en fait je vais d’abord m’offrir un jus de mangue.
“Après une thèse, antithèse, synthèse, conclusion, il y a bien plus de panache à se faire un pétard qu’une clope ! Lol.” (défendu aux malades psychiques !)
Le ménage à était “totalement” fait en moins de 02h00, d’une manière à laquelle la considération et la reconnaissance de la simplicité n’ont pu que soutenir la facilité. Toutefois je me retrouve à reconscientiser un truc compris il y a longtemps mais qui est au fond une dinguerie lorsqu’il revient. Ceci est le fait que le bordel est l’occasion d’avoir toujours un truc à faire plutôt qu’un vilain vide que tout soit fait et que je me sente con… Par extension il s’y voit aussi le rapport large avec sa vie où le fait que tout soit fait signifie qu’il n’y a plus rien à résoudre et donc qui indiquerait la “guérison” et ou la “libération”. Désolé mais d’une c’est rageant et deux, c’est drôle !!!
Bref une fois encore, le vide, je n’aime pas ça ! Au secours !!!
Je me rends aussi compte de l’ironie “horrible” d’écrire un journal pour soi en absolue et de se retrouver totalement “con” mais irrémédiablement amené à l’écrire directement pour autrui aussi… C’est une certaine… Folie.
Mais bon vu que la folie est le propre à la fois de mon parcours et à la fois de ma principale caste sociale d’handicapé psychique, c’est bien réglo !!!
Sachant que sous l’angle de la revanche sur le monde professionnel de la psychiatrie mais aussi familiale et amicale, il est clair pour moi qu’il y a plus de quoi pouvoir rire de soi et de sa tragédie d’une maladie psychique en reconnaissant le propre honnête mais bien aussi indulgent, de la folie. L’autodérision porte la vertu de pouvoir dédramatiser, faire preuve d’indulgence avec son destin et de permettre une possible forme d’acceptation des mystères de l’existence. Bien sûr que les schizos, les bipolaires et autres sont des fous ! Qu’en pensez-vous ?
Cette proposition est une ironique pertinence, qu’il convient d’allier à la tendresse, sous l’injonction sous jacente de n’être “pas normal” et faire peur, parce que l’on serait malade. Je préfère la lucidité de ma folie, que d’être en porte à faux avec la norme, d’autant que celle-ci est indubitablement subjective et relative mais au combien faites à la fois de justes tout autant que de lamentables et dangereux conditionnements.
J’ai projeté que ce bouquin serait publié dans environ sept ans et du coup je me retrouve à avoir sept ans d’avance de maturité et de compréhension sur moi-même.. Mdr ?
Wo fada !
“Seigneur, quels miracles m’offres-tu aujourd’hui ?
Seigneur, par quoi vais-je être surpris, étonné, réjouis, émue, émerveillé ce jour ?
Seigneur, qui sera présent ce jour ?”
Par Tout mon Amour Seigneur, Merci !
“Même en étant très con, je peux être plus intelligent que la moyenne !” C’est gratuit mais effectivement constatable dans certaines réflexions qui touchent le béaba débile pour certains et terminer avec une vision que personne n’a jamais capter lié à ce soi disant béaba (ce qui est le propre d’un bon humoriste). PNL (programmation neuro-linguistique) d’une maman qui adorait me répondre de façon hautaine et ironique lors de mes rares partages idéologiques : “Mais c’est une évidence !” Au final merci maman. (Toutes démonstration du “fait ce que je dis, ne fait pas ce que je fais” appui ce principe. Et au combien la parole de Yeshua : “Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font !”
Ce qui m’amène la compréhension de mon désamour du chien malinois bizarrement… Apparenté militaire, donc droit et au combien cabot, ceci avec permis de ? Tuer… Selon moi, soit le meurtre est illégal pour tous, soit il ne l’est pour personne. J’appui ce raisonnement avec l’interrogation aux parents où la plus value de la l’égalité du meurtre par la guerre renvoie que la patrie à plus de valeur que nos familles. Est-ce censé en étant conscient sous l’angle de n’avoir que cette vie à vivre ? Donc droit mais selon, nullement intègre. Ça va s’en dire que hormis cette lecture je remercie grandement les malinois lors du besoin de recherches dans le secours. Mais le paradoxe militaire est trop grand pour moi…