
L’alchimie et ses lettres… V
V. Les mains une fois remplies peuvent alors être ramenées à un point, la bouche ? Le cœur ? La vue ? L’autre ?
V comme voir mais par où ? Étymologiquement avant le néologisme du quatorzième siècle, choix signifiait voir avant élire. Que peut nous offrir la vision d’un cœur qui comprend la connaissance au-delà du jugement, de l’attachement et de la résistance ?
Voir de par le cœur c’est reconnaître que le fait d’être attaché à quelque chose semble générer du bonheur ? Pourtant l’attache, s’entend aussi, la tâche. Rien de bien glorieux là-dedans, n’est-ce pas ? S’attacher c’est nourrir un lien qui d’un côté nous protège et d’un autre nous prive d’une liberté.Tout comme une attache à un jugement, qui n’est autre que faire d’un verbe, d’une vision personnelle, subjective, une vérité où la projection de notre interprétation d’un instant n’identifie pas la richesse et la variété d’une personne et ou d’une situation.
De là, est-ce que notre perception a la capacité de voir réellement et globalement ce qu’une personne et ou une situation est véritablement par le biais d’un moment donné ? La réponse est effectivement, non. Si la réponse est négative, quel peut bien être l’intérêt de faire de notre jugement une vérité, au point parfois de nous en rendre malade ou même fâché voire aigris, coléreux et ou méprisant ? Alors que notre perception est purement subjective…
La croyance et la vérité sont de fait deux choses différentes…Que peut être notre réalité à mesure que l’on s’autorise à expérimenter un regard non conditionné par le jugement de la pensée associée à la vue ou tout autre sens, par une vision du cœur ? Je vous propose le fruit de ma propre expérience. Qui n’est autre que le plaisir de vivre l’instant présent en profondeur par une paix saine et vivante. Où le sentiment nourrit le sentiment et où l’esprit n’est plus qu’un outil de ce sentiment où la réalité partagée commence avant tout en soi-même.
Ce qui ouvre la place à la résistance ! Pour laquelle la compréhension de l’instant présent hors du jugement suffit à en comprendre le non sens. Il est commun de nos jours d’entendre que ce à quoi l’on résiste, persiste. Pourquoi donc cela ? Car ce à quoi l’on résiste est ce à quoi nous portons notre attention et notre énergie. C’est le même principe que le langage de l’Univers, je veux que la réalité soit ainsi alors je résiste à ce que je ne veux pas. L’âme et l’Univers nous offrent alors impétueusement l’occasion de ne pas vouloir ou de vouloir. Ce qui amène dès lors l’expérience non aimée, soit ce que l’on ne veut pas ou le fait de vouloir, à persister…
L’aveugle nous enseigne cela car pour lui et elle, il n’y a pas lieu de prime abord à une attache, un jugement, une résistance, ou même à un goût relatif à l’interprétation de la vue oculaire, car c’est avant tout avec son cœur dit aussi son âme, que sa nature le et la, porte à aimer…Cela nous amène vers une double vue…
Avec toute mon amitié… Julien C’
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