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Bien que le Soleil joue à : tu me vois ! Tu me vois plus ! Et que le moral soit reposé, j’ai le bidou nauséeux. Soit qu’il y a quelqu’un ou quelque chose que j’ai du mal à digérer et à accepter. Aussi, qu’il serait sage d’arrêter de contrôler et faire davantage confiance aux autres, soit à la vie et au “hasard” (dit aussi Conscience Créatrice). C’est d’ailleurs ce même “hasard” qui m’a inspiré que je peux aller faire les courses cette aprèm et aussi qui me permet de recevoir un message de Nalla à cet instant précis, 14h04.
J’ai bien une fourche horaire pour me remuer le popotin et sortir ma bouille au monde extérieur… Donc pépouze quoi.
Tout se fait, tel que la corvée tâche d’hier soir dont l’action s’est finie 22 secondes avant que le four ne sonne !
Effectivement, faire les courses aujourd’hui me permet de placer les carreaux et la poussière demain voire Dimanche et d’être tout chaud, tout beau, pour The First Day of Ultime Challenge !
L’échange avec Nalla a duré jusque 16h05. Une réciprocité culturelle fut échangée. Pour ma part, les mots de Olivier de Kersauson :
“Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir. Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre.
Reconnaître les vrais plaisirs, seules sources d’un bonheur véritable, savourer le présent, apprécier ce que l’on a et en être reconnaissant… Voilà sans doute les clefs d’une vie accomplie.”
La part de Nalla fut le poème de Jorge Luis Borgès, tu apprendras :
“Après quelque temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme….
Et tu apprendras qu’aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses…
Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et que le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.
Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation.
Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais ce qui compte dans ta vie.
Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.
Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou en ne rien faisant, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…
Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.
Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…
Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront.
Et qu’être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe à quel point une situation est délicate ou complexe, il y a toujours deux manières de l’aborder.
Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences.
Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique.
Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétinera si tu tombes, est l’une des rares qui t’aidera à te relever.
Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que des années que tu as vécues.
Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire.
Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance !
Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.
Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires, cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver…
Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même…
Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois condamné…
Tu apprendras que, peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner.
Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…
Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer !
C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter !”
Ceci m’a inspiré que la culture est précieuse. Nous sommes tel des petites fleurs dans des pots. Nous recevons de l’eau, de la culture, chaque jour et un jour, on apprend à choisir soi-même ses eaux !
Vous ne vous y attendez sûrement pas mais Mardi suite à une conversation téléphonique avec Coralie en voiture, une inspiration importante m’est venue. Celle de nourrir cet ouvrage, non pas mois après mois mais bien plutôt d’année en année aux environs du mois de Mai. Peut-être n’est-ce pas encore les derniers mots de ce mois de Mai 2024. Toutefois vous n’aurez cas tourner quelques pages pour avoir lecture de la suite de mon aventure dont la tenue de l’Ultime Challenge est bien l’avenir le plus concret et incertain qui s’y trouvera. Il y aura aussi au combien d’autres cadeaux de rien de moins qu’une année passée. De printemps en printemps je reste aux champs et en avant pour voir qui et où je serai invité à aller voir ailleurs comment j’y suis ! À très vite pour votre propre part, pour moi le livre continue de s’écrire chaque jour, à présent en intime et demain en est ainsi au combien lointain… Alors de maintenant j’en fais autant mon passé que mon présent et que mon futur dans une main qui ne peut et ne pourra à jamais écrire, agir et vivre qu’uniquement ici et maintenant !
À l’année prochaine ! 20h07 !